Affacturage : le partage des risques financiers

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Quelle protection ?

Quatre éléments entrent en compte dans le fonctionnement de l'affacturage : le contrat, le partage des risques financiers, les prestationset la comptabilisation des opérations d'affacturage.

Vous pouvez soit supporter l'impayé de votre créancier, et ce si les relances effectuées par la société d'affacturage s'avèrent infructueuses, soit lui déléguer le risque en contractant une garantie d'assurance-crédit. Dans le second cas, le service optionnel de l'assurance-crédit est ajouté aux modalités de votre contrat ou contracté auprès d'un tiers, une société d'assurance par exemple.

Supporter l'impayé

Si vous optez pour un contrat d'affacturage qui stipule que vous supportez les impayés, vous les subissez sans pouvoir recevoir une indemnisation.

Vous pouvez prendre ce risque à trois conditions :

  • Votre trésorerie est suffisamment solide pour y pourvoir.
  • Votre compte client est suffisamment éclaté, la défaillance d'un de vos clients ne met pas en péril vos objectifs en termes de chiffre d'affaires, ni l'équilibre de votre trésorerie.
  • Le montant de chacune des créances ne représente pas une somme susceptible de mettre votre entreprise en péril.

Souscrire une assurance crédit

L'assurance-crédit permet de :

  • vous prémunir contre l'insolvabilité de vos clients et contre les aléas de la conjoncture (risques extérieurs liés à la santé d'un secteur d'activité ou au contexte économique).
  • « couvrir » vos opérations à l'international : si vous exportez, vous pouvez recourir à votre prestataire afin de bénéficier de renseignements sur la solvabilité de vos clients basés à l'étranger, mesurer le risque lié au pays, gérer les opérations de recouvrement, vous couvrir contre le risque lié au change, etc.
 

L'assurance-crédit est commercialisée par les prestataires sous la forme de police d'assurance au forfait ou au pourcentage du CA :

  • Au forfait : Il s'agit d'offres dédiées aux PME (voire aux TPE) pour couvrir un montant forfaitaire de créances en contrepartie d'un coût forfaitaire versé par l'entreprise à son assureur.
  • Au pourcentage de CA : un% du CA est garanti en contrepartie d'un coût représenté par un% du CA.

Dans les deux cas, la prestation englobe la veille financière du poste client concerné et donc l'évaluation du risque, la gestion du contentieux en cas de sinistre, le versement d'une indemnisation selon le pourcentage fixé par le contrat (en général entre 60 et 90% de la créance).

La limite du partage du risque

Un contrat d'affacturage ne permet pas le financement des créances dans leur totalité, mais plutôt entre 80 et 90% de leur montant.

Ceci s'explique par les caractéristiques des relations commerciales en BtoB : les entreprises passent des accords avec leurs clients, elles octroient des remises de fin d'année, des ristournes en fonction des volumes des commandes, participent à l'effort publicitaire, etc. Tous ces éléments représentent des rabais qui ne sont pas payés par le client.

En ne « payant » que 90% de la facture par exemple, la société d'affacturage colle à la réalité. Les cas sont passés en revue un par un et font l'objet d'une proposition personnalisée.

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Fonctionnement de l’affacturage

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